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Caractéristiques
planter correctement
Planter le pothos
Les remarquables motifs foliaires font de cette grimpante thermophile une plante d’intérieur tout à fait particulière. Alors que le pothos (Epipremnum aureum) dans sa patrie tropicale d’origine grimpe sur les troncs d’arbre, sous nos latitudes elle se prend de passion pour les bibliothèques de nos séjours. Mais il est aussi possible de cultiver cette jolie plante d’intérieur en suspension, en laissant simplement pousser les tiges vers le bas au lieu de les guider vers le haut. Cultivés en suspensions juxtaposées, les pothos appelés également lierres du diable peuvent former au fil du temps un rideau épais, créant ainsi une séparation de pièce naturelle.
Remarque : mettez cette plante hors de portée des enfants ou des animaux domestiques, car elle est toxique. L’ingestion de parties végétales peut provoquer des brûlures ou des œdèmes dans la cavité buccale.
Le pothos est originaire des forêts tropicales. Sous la canopée, cette grimpante peut mesurer plusieurs mètres de long. Par conséquent, en tant que plante d’intérieur, elle préfère les emplacements clairs à semi-ombragés sans lumière directe du soleil. Ses feuilles risquent de brûler si elles sont trop exposées à la chaleur de midi, par exemple près d’une fenêtre sud.
Par principe, les variétés à feuillage panaché vert clair ou jaune peuvent être installées à un emplacement plus clair tandis que celles à feuillage sombre avec peu de motifs foliaires apprécieront davantage les endroits à mi-ombre. Toutefois plus le site est sombre, moins la croissance est vigoureuse et plus les plantes seront vulnérables à différentes maladies.
En tant qu’originaire des tropiques, le pothos n’aime pas l’air sec et apprécie une forte hygrométrie de 50 à 65%. Cette plante d’intérieur est donc parfaite en décoration dans une salle de bains. Si vous souhaitez faire son bonheur, vaporisez-la régulièrement avec de l’eau non calcaire. Par ailleurs, le pothos préfère les températures chaudes autour de 20 °C, et supporte mal des environnements à 14 ou 15 degrés.
Une fois le bon emplacement trouvé pour cultiver un pothos, il ne vous reste plus qu’à vous procurer un pot suffisamment grand et du terreau horticole aéré et de haute qualité ou encore mieux, un terreau spécial plantes vertes et palmiers. Choisissez un pot d’un diamètre supérieur de cinq centimètres à celui dans lequel la plante était vendue. Puis déposez un peu d’argile expansée ou quelques éclats de terre cuite au fond du pot, pour mieux évacuer l’excès d’eau par les trous de drainage et limiter ainsi les risques d’humidité stagnante. Ajoutez alors un peu de terreau dans le pot et installez-y le pothos. Puis comblez les cavités entre le pot et la racine à l’aide de terreau. Après plantation, arrosez généreusement pour faciliter l’enracinement.
bien entretenir
Entretenir le pothos
Après la plantation, l’entretien. Comme cette plante grimpante redoute les longues périodes de sécheresse, il est nécessaire de l’arroser régulièrement, sans excès toutefois. La fréquence des arrosages dépend de plusieurs facteurs, dont la taille du pot, le substrat ou la température. Le plus simple est donc de vérifier régulièrement l’humidité du substrat avec le doigt : si la couche superficielle de terre est toujours humide, attendez encore un ou deux jours puis renouvelez l’opération. Ce n’est que si la terre est sèche à deux à trois centimètres de profondeur qu’il est utile d’arroser.
Cette méthode permet d’apprécier rapidement l’état de votre plante et de l’arroser en tant que de besoin. Arrosez de préférence directement sur les racines et non pas en pluie.
Après arrosage, vérifiez 15 minutes après environ si le cache-pot ou le dessous de pot contient de l’eau. Si tel est le cas, videz-le tout simplement. En effet, le pothos redoute l’eau stagnante, qui provoque le pourrissement des racines.
En général, le pothos est assez frugal et ne doit pas être trop souvent fertilisé. Durant la phase de croissance débutant vers mars, lorsque les jours éclaircissent progressivement, jusqu’à l’automne, cette plante d’intérieur a toutefois besoin d’un léger apport de divers nutriments. Pour les lui procurer durant cette période, un engrais pour plantes vertes et palmiers est optimal. Ajoutez simplement l’engrais liquide minéral spécial à l’eau d’arrosage tous les 7 à 14 jours, afin d’accroître la capacité de résistance du pothos et de stimuler sa croissance racinaire.
S’il est à son aise, le pothos peut former des tiges de plusieurs mètres de long. Ces guirlandes vertes se faufilent sur les bibliothèques, les commodes ou les cadres photos. Pourtant après quelques années, le lierre du diable se déleste de ses feuilles les plus anciennes pour ne conserver que les tiges les plus jeunes. Si tel est le cas, il est temps de procéder à une taille de rajeunissement. Pour ce faire, rabattez la plante au sécateur afin qu’elle forme en mars de nombreuses nouvelles tiges et feuilles.
Une fois l’ancien pot totalement parcouru de racines au terme de quelques années, faites du bien à votre plante en la transplantant dans un pot plus grand et du terreau frais. Il est préférable de procéder ainsi avant qu’elle ne démarre sa phase de croissance. Si la plante a passé un peu trop de temps dans l’eau, il est aussi préférable de la rempoter. Si vous avez déjà intégré à la plantation dans la terre un engrais longue durée, il ne sera pas nécessaire à brève échéance de faire d’autres fertilisations.
La multiplication du pothos se fait par rejets, mais aussi par bouturage.
Pour la multiplication par bouturage, coupez d’abord une bouture de tête ou de tige, sans fleurs, vigoureuse et saine, que vous placerez ensuite dans un verre, dont vous renouvellerez l’eau régulièrement. Une fois formées de tendres racines d’un à deux centimètres de long, repiquez la bouture dans un pot avec du terreau spécial plantes vertes.
Pour la multiplication par rejets, utilisez une racine aérienne vigoureuse et saine que vous planterez précautionneusement dans un pot rempli de terre. Vous pouvez immobiliser la racine par un fil de fer afin qu’elle reste en terre et ne remonte pas vers le haut. L’apparition de jeunes feuilles au bout de quelque temps indique la formation d’une nouvelle plante, que vous pouvez alors séparer de la plante-mère.
Les pothos sont de robustes plantes vraiment faciles d’entretien et très peu vulnérables aux maladies. Le plus souvent, les erreurs de soin sont embarrassantes, mais sont pourtant facilement évitables lorsque l’on sait ce à quoi il faut faire attention.
1. Pourquoi les feuilles du pothos jaunissent-elles ?
L’apparition de feuilles jaunes est imputable à différents facteurs. Un emplacement défavorable avec un air de chauffage trop sec par exemple ou un excès d’arrosage peuvent provoquer le jaunissement des feuilles. Si le substrat est trop humide, rempotez le pothos dans du terreau neuf, à titre de précaution. Un changement de lieu s’avère utile si l’air de chauffage est trop sec, ainsi que la brumisation de la plante pour augmenter un peu l’hygrométrie. Les feuilles se décolorent également en cas de carences nutritionnelles : elles virent alors du vert soutenu au vert pâle. Pour secourir le pothos le plus vite possible, utilisez un engrais.
2. Pourquoi mon pothos a-t-il des taches brunes sur les feuilles ?
L’excès d’arrosage est une cause vraiment fréquente des taches brunes sur le pothos. Certes, il apprécie un substrat humide, mais il ne peut pas affronter une humidité permanente. Il faut faire preuve d’un peu de discernement en matière d’arrosage — testez de préférence au préalable le niveau d’humidité avec le doigt.
De même, la plante peut former des taches brunes si l’emplacement est trop sombre, trop frais ou en courant d’air. Le bon emplacement est donc très important pour profiter le plus longtemps possible de votre pothos !
En outre des alternarioses peuvent le détruire. Il s’agit de maladies fongiques provoquées fréquemment par une humidité excessive. La plupart du temps, l’attaque se traduit par des taches presque circulaires à bord sombre, plus claires à l’intérieur, par une flétrissure et une forte chute du feuillage. Pour sauver le pothos, supprimez les parties attaquées et transplantez-le dans un pot propre et désinfecté, rempli de terreau frais. Avant le rempotage, éliminez l’ancienne terre sur les racines et douchez soigneusement la plante.
Un spray antifongique spécial pour plantes d’ornement permet de stopper la propagation de l’alternariose et de protéger la plante contre une réinfestation.
Du reste : ne jetez pas votre pothos au compost, mais à la poubelle. En effet, cette plante dépolluante absorbe une grande quantité de polluants atmosphériques tout au long de sa vie. Toutefois les conséquences de son compostage sont très limitées et difficilement mesurables.
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