Graines de chia, quinoa ou baies de goji sont tous réputés comme superaliments et sont donc particulièrement plébiscités. Mais ce n’est pas leur seul point commun : avant d’arriver dans notre assiette, toutes trois ont dû parcourir un long trajet. Nos alternatives indigènes, à disposition dans votre jardin, sont nettement plus écologiques et tout aussi bonnes pour la santé.
Vous avez sans doute entendu fréquemment parler de « superaliments ». Toutefois, on désigne sous ce vocable toutes sortes de denrées alimentaires particulièrement riches en vitamines, minéraux et autres et donc réputés très sains. Il n’y a pas de terme protégé ni de définition de portée générale des superaliments. C’est pourquoi les supermarchés foisonnent à présent de produits, promus à grand renfort de publicité : parmi lesquels figurent les fruits, les poudres, mais aussi les barres de céréales ou les jus et qui parfois ne contiennent cependant qu’une petite portion de superaliments.
À l’origine, ce sont surtout les fruits exotiques des pays lointains qui étaient considérés comme des superaliments. Toutefois, compte tenu de la forte empreinte carbone et des éventuelles pollutions, les alternatives régionales ont de plus en plus le vent en poupe ces dernières années. Ils sont en outre très faciles à cultiver chez soi. Fraîchement cueillies, ces petites bombes vitaminées sont fréquemment même meilleures qu’après un long transport par voie maritime.
Les superaliments contiennent de nombreux nutriments importants, bons pour la santé, sans néanmoins de preuves scientifiques en faveur d’un surcroît d’effets bénéfiques de ces derniers.
La groseille à maquereau est un classique de nos jardins, bien qu’elle soit aujourd’hui tombée dans l’oubli. Les nouvelles variétés inermes (sans épines) simplifient désormais considérablement la récolte, signant le grand retour en force de cette « superbaie » indigène. Selon la sucrosité souhaitée, les baies vertes ou rougeâtres peuvent être récoltées entre juin et août. En raison de leur arôme aigre-doux, les groseilles à maquereau sont surtout connues pour la réalisation de desserts et de confitures, qu’elles relèvent par leur fraîcheur.
En tant que superaliment, les groseilles à maquereau sont surtout riches en vitamines B et C, auxquelles s’ajoutent du potassium, du fer, du phosphore et du magnésium.
L’avocat est un superaliment aussi populaire que controversé. Il a une teneur particulièrement élevée en acides gras insaturés et en vitamines. Mais en raison du long parcours qu’il accomplit avant d’arriver chez nous et de la très forte consommation d’eau pour le produire, la recherche d’alternatives locales s’avère bien meilleure pour l’environnement. Le noyer est un superaliment régional cultivable chez nous. Outre les acides gras insaturés et les acides gras oméga-3, les noix se distinguent par leur forte teneur en magnésium.
Le printemps est le moment idéal pour planter un noyer dans votre jardin si vous souhaitez profiter de noix fraîches. Avec une espérance de vie de 200 ans, il est préférable de lui choisir un emplacement dégagé au soleil ou à mi-ombre, pour qu’avec un volume très important il continue de bien se porter.
La betterave rouge est sans doute l’un des légumes les plus sains. Ce savoureux tubercule délivre entre autres du potassium, de l’acide folique et des protéines. La bétanine, le colorant rouge typique, est également réputée pour ses effets bénéfiques pour la santé et ses propriétés anti-inflammatoires. Comme la betterave rouge peut être cultivée non seulement en pleine terre, mais aussi en bac ou en carré potager, ce superaliment trouvera aussi sa place sur un balcon ou une terrasse. Ce vigoureux tubercule peut être récolté trois à quatre mois après le semis. Véritable multitalent, vous n’aurez ensuite que l’embarras du choix pour la préparer : jus, smoothies, crue en salade ou cuite au four.
Alors que durant l’été, nombre de superaliments indigènes peuvent être récoltés dans le jardin, l’offre est nettement plus restreinte pendant la saison froide. Le chou frisé en particulier effectue son grand retour en force sous nos latitudes. Sa forte teneur en nutriments lui a permis de se débarrasser de son image quelque peu poussiéreuse. Avec une bonne dose de fer, de calcium et de vitamines A et K, ce chou fait partie des superaliments régionaux.
La récolte de chou frisé frais au jardin requiert de le semer dès la mi-mai à un emplacement ensoleillé. Comme le chou fait partie des légumes dits gourmands, il a besoin de fertilisations fréquentes, sans oublier les arrosages réguliers pour pouvoir vous délecter dès l’automne de ce légume cultivé maison.
Le cassis est une véritable bombe de vitamine C, renferme de plus des minéraux et est extrêmement riche en fibres. Fraîchement cueilli, il n’est pas particulièrement sucré, mais plutôt acidulé et se prête donc parfaitement à la réalisation de jus de fruits ou de confitures. Acheté en conteneur, c’est-à-dire en pot, il peut être planté au printemps ou en automne. Ce superaliment fait également beaucoup d’effet sur le balcon. Les variétés naines, parmi lesquelles figure « Summer Pearls® Patio Black », sont particulièrement adaptées à la culture en bac.
Exotique | Régional |
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Baies d’açaï | Chou rouge, betterave rouge et myrtilles |
Avocat | Noix |
Graines de chia | Graines de lin et de basilic |
Baies de goji | Myrtilles et cassis |
Grenade | Rhubarbe et carotte |
Matcha | Camomille |
Quinoa | Lentilles et sarrasin |
Herbe de blé | Chou frisé et brocolis |
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