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  5. Pommier

Caractéristiques

Pommier

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Besoins

Arrosage:
moyen
Lumière:
Soleil/semi-ombragé
Entretien:
Moyen

Période de récolte

Caractéristiques

Domaine d'application:
jardin, pâture, terrasse, balcon
Hauteur de la plante:
de deux à dix mètres
Couleur des fleurs:
du blanc au rose

Planter correctement

Planter des pommiers

Types de pommes : des pommes d’hiver jusqu’aux pommes adaptées aux personnes allergiques

Un fruit arrive chaque année en tête du classement des fruits les plus appréciés dans le pays : il s’agit de la pomme. Chaque année, les Allemands consomment en moyenne environ 25 kilos de pommes. Le pommier commun (Malus domestica), une espèce d’arbres fruitiers de la famille des Rosacées, séduit non seulement par sa récolte abondante, mais aussi par son grand nombre de variétés. Selon les estimations, il existerait plus de 20.000 variétés de pommes dans le monde.

Si vous êtes à la recherche de la variété de pommier qui convient le mieux à votre coin de verdure, il existe différents critères qui peuvent jouer un rôle dans votre décision :

1) La période de récolte et de maturité des fruits

Vous préférez consommer vos pommes directement ou les stocker pendant l'hiver pour ne pas avoir à vous priver de fruits frais pendant la mauvaise saison ? Selon le moment où vous souhaitez récolter et utiliser vos pommes, il vous faudra tenir compte de trois facteurs : la période de récolte, la période de maturité ainsi la durée de conservation.

- Les pommes d'hiver sont des variétés qui, après leur récolte en automne, sont généralement stockées pendant plusieurs mois et qui ne sont prêtes à être consommées qu'à partir de novembre/décembre. Ce sont ce que l’on appelle des pommes de conservation classiques. Il s'agit de variétés telles que la « Rote Eiserapfel » ou la « Berlepsch », mais aussi la célèbre pomme aromatique « Topaz ».

- Les variétés d'automne sont généralement prêtes à être récoltées de septembre à octobre. Beaucoup d'entre elles peuvent être consommées immédiatement et se conservent jusqu'à Noël environ. La « Santana », une pomme d'automne au goût sucré, est par exemple très appréciée. D'autres n'atteignent leur maturité de consommation qu'au bout de quelques semaines après la cueillette.

- Les variétés précoces, communément appelées pommes d'été, sont prêtes à être récoltées et consommées dès les mois d'été. Les pommes d'été les plus appréciées sont par exemple la « Transparente blanche » ou la « Katka », une pomme fruitée et sucrée.

2) La résistance

La résistance est également un critère important dans le choix de la variété de pomme appropriée. Des variétés spéciales de pommes résistantes à la tavelure, au feu bactérien et à l'oïdium ont été créées l'Institut Julius Kühn (JKI) de Dresde-Pillnitz, le Centre fédéral allemand de recherche sur les plantes cultivées. Parmi les variétés connues, on trouve notamment la « Rebella » ou encore la « Retina ». La « Topaz », cette variété de pomme très appréciée, se distingue quant à elle par sa grande résistance, ce qui permet aux jardiniers amateurs de la planter dans le jardin sans qu’elle demande beaucoup d’entretien.

3) Le potentiel allergénique

Même si ce délicieux fruit à pépins est très apprécié, il peut provoquer chez certaines personnes des réactions allergiques, accompagnées de brûlures et de picotements dans la bouche. Des réactions cutanées ou des difficultés respiratoires sont même possibles. Ce sont surtout les variétés plus récentes qui sont susceptibles de déclencher ce type de réactions. Il existe toutefois des variétés de pommes adaptées aux personnes allergiques, comme la « Santana », la « Boskoop » ou la « Gravensteiner ». En principe, les variétés de pommes anciennes sont mieux tolérées. Pour en savoir plus sur les variétés de pommes anciennes les plus appréciées, consultez l'article notre guide-conseil « 15 variétés de pommes anciennes pour le verger ».

4) Le goût

Plutôt acide ou sucrée : avec la pomme, il y en a pour tous les goûts. En Allemagne, l'une des variétés de pommes les plus appréciées est la pomme aromatique et sucrée « Elstar ». La « Berlepsch » est en revanche une pomme très appréciée pour sa chair juteuse et son goût frais et acidulé.

5) Le port

Pommier en demi-tige ou colonnaire : quel port vous convient le mieux ? Si vous souhaitez planter un pommier, vous devez tout d'abord réfléchir à la forme d'arbre qui convient le mieux à votre jardin et à votre projet. En effet, la vigueur de ses branches dépendra du porte-greffe utilisé, et celui-ci peut varier. Les pommiers sont disponibles en jardineries ou pépinières généralement en haute-tige, demi-tige, buisson ou encore colonnaire.

- Qu’il soit destiné à pousser dans un verger d’arbres fruitiers ou dans le jardin, il est préférable d'opter pour un pommier à tige haute d’une hauteur de tronc d'environ 180 centimètres et qui atteindra souvent une hauteur de huit à dix mètres. Cette forme est celle qui ressemble effectivement le plus au pommier naturel. Il est également possible de planter des demi-tiges. Les pommiers demi-tige présentent également une couronne d'arbre très vigoureuse et peuvent atteindre jusqu’à cinq mètres.

- Si vous ne disposez que d'un petit jardin, vous pouvez miser sur des pommiers buissons qui resteront de petite taille. Ces derniers ont en effet une croissance nettement plus faible et ne forment donc pas de couronnes d'arbres étendues ; ils atteignent une hauteur maximale de deux à trois mètres seulement. Les pommiers cultivés sur un porte-greffe à faible croissance peuvent également être formés en fuseaux, un format pratique qui, grâce à sa croissance élancée, est particulièrement peu encombrant.

- Ils peuvent même être cultivés sur le balcon ou la terrasse : les pommiers colonnaires qui poussent en hauteur, également appelées pommiers en espalier, sont parfaits pour une plantation en bac. Ces mini-arbres poussent naturellement de manière étroite en hauteur. Les variétés de pommiers Ballerina sont particulièrement appréciées.

Autres avantages et inconvénients :

Les pommiers à faible croissance ont l'avantage de produire des fruits bien plus tôt que leurs homologues à forte croissance. Grâce à leur faible hauteur, ces pommiers sont également plus faciles à récolter et à tailler. En revanche, les pommiers de plus grande taille ont l’avantage d’avoir une espérance de vie plus longue et d’être plus résistants.

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Le bon emplacement pour le pommier

Le pommier préfère les sols argileux et riches en nutriments. On privilégiera donc un emplacement au soleil. Le pommier s'accommodera également d'un emplacement semi-ombragé, mais néanmoins lumineux. Plus votre pommier recevra de soleil, plus il produira de fleurs et de fruits riches en saveurs. Un emplacement bien ventilé le protègera également des dommages causés par le gel et des infections provoquées par certains agents pathogènes. Le sol doit en outre être suffisamment perméable pour éviter à l'eau de stagner. En effet, si le pied de l’arbre est trop humide, il deviendra particulièrement sensible aux maladies fongiques.

Quand puis-je planter mon pommier ?

Le bon moment pour planter un pommier dépend avant tout de son conditionnement à l’achat : avez-vous opté pour un pommier à racines nues ou un pommier en conteneur. Les arbres fruitiers cultivés en pot peuvent en principe être plantés toute l'année. La période la plus propice pour planter un pommier à racines nues se situe entre octobre et fin mars. En règle générale, l’automne est la saison idéale car les arrosages sont en principe moins fréquents en raison des intempéries et l'arbre peut ainsi commencer à former de nouvelles racines et bien s'enraciner jusqu'au printemps suivant. 

Planter un pommier - voici comment procéder !

  1. Pour que le jeune pommier reçoive suffisamment d’eau, plongez sa motte dans un seau d'eau pendant quelques heures avant de planter votre pommier.
  2. Creusez ensuite un trou pour planter votre pommier. Celui-ci doit mesurer en profondeur au moins 20 centimètres de plus que la hauteur de sa motte et il doit être au moins deux fois plus large que cette dernière. Si vous plantez plusieurs pommiers, respectez les distances nécessaires : les arbres doivent être espacés d'au moins 1,5 à 2 mètres.
  3. Enlevez toutes les racines endommagées du pommier et coupez les racines principales.
  4. Vous pouvez maintenant placer votre arbre fruitier dans le trou de plantation. La profondeur du trou de plantation sera idéale si le collet (zone inférieure du tronc faisant jonction avec les racines) se trouve juste en dessous de la surface du sol et le point de greffe de l'arbre au-dessus du sol.
  5. Après avoir jaugé la profondeur de votre trou, enlevez de nouveau le pommier du trou de plantation et plantez un piquet vers l'ouest, dans la direction des vents dominants. Celui-ci offrira la stabilité dont le jeune arbre aura besoin pour pousser correctement.
  6. Remettez le pommier en place et remplissez le trou de plantation avec un terreau adapté. Tassez ensuite légèrement la terre.
  7. Vous pouvez maintenant attacher votre jeune pommier au piquet à l'aide d'une corde en l’entourant plusieurs fois autour du tronc puis en la fixant au piquet pour ne pas blesser l'arbre.
  8. Après la plantation, il est conseillé de procéder aussitôt à la taille du pommier : celle-ci permettra de former une couronne régulière et de bien ramifier le pommier. 
  9. En dernier lieu, creusez une rigole d'arrosage autour de l’arbre pour que l'eau ne puisse s’échapper et atteigne bien les racines de l'arbre fruitier. Arrosez ensuite abondamment votre pommier fraîchement planté.  

Si vous avez opté pour un jeune pommier colonnaire que vous souhaitez planter en bac, veillez à ce que votre récipient soit suffisamment grand. Sa capacité doit être d’environ 20 à 30 litres. Il est important que ce bac soit doté de trous d'évacuation pour que l'eau d'arrosage excédentaire puisse s'écouler sans stagner au fond. Avant de planter votre pommier, ajoutez une couche de drainage (p.ex. pierre ponce) au fond du bac pour éviter que l’eau ne stagne.

Important : toutes les variétés de pommiers ne sont pas autogames. Cela signifie qu'elles auront toujours besoin d'une autre variété pollinisatrice à proximité pour lui fournir le pollen nécessaire à la pollinisation de ses fleurs. Ce n'est qu'ainsi que l'arbre pourra former des fruits. Pour plus de sécurité, vous pouvez aussi planter directement plusieurs pommiers. Veillez à ce que la variété pollinisatrice ait la même période de floraison, afin que la pollinisation puisse se faire sans problème. La variété « Goldparmäne » est une excellente pollinisatrice pour de nombreuses espèces de pommiers. Les pommiers d'ornement sont également de bons pollinisateurs.

Entretenir correctement

Entretenir des pommiers

Arroser un pommier

Pour que votre pommier puisse pousser correctement, il a besoin d'un bon approvisionnement en eau, surtout après la plantation. En l'absence de précipitations, veillez à arroser régulièrement les jeunes arbres. Conseil : il est préférable d'arroser abondamment votre petit arbre environ deux fois par semaine plutôt que de lui donner de petites quantités d'eau tous les jours. Vous encouragerez ainsi votre pommier à former des racines qui s'enfoncent en profondeur. Ainsi, en cas de sécheresse prolongée, le pommier sera capable de survivre seul, en puisant dans les réserves d'eau situées dans les couches profondes du sol. Une autre solution consiste à utiliser des sacs d'irrigation. Ceux-ci sont placés autour du pommier et libèrent de petites quantités d'eau en continu au pied de l’arbre. Pour prévenir l'évaporation de l'humidité après l'arrosage, vous pouvez également pailler le sol.

Au bout que cinq ans, les pommiers déjà bien enracinés n'auront généralement besoin d'un apport d'eau supplémentaire que pendant les périodes de fortes chaleurs et de sécheresse extrême. En revanche, un pommier planté en bac aura tout le temps besoin d’être arrosé car il ne pourra compter que sur un volume de terre limité. Arrosez votre pommier en pot à chaque fois que la couche supérieure de terre est sèche au toucher. L'eau qui se trouve dans la soucoupe et que l'arbre n'a pas absorbée doit être jetée pour éviter que ses racines ne soient exposées aux maladies fongiques.

Fertiliser un pommier

Pour que votre pommier reçoive un apport optimal de substances nutritives, fertilisez-le pour la première fois au printemps, vers la mi-mars, avec un engrais organique à action longue durée. Celui-ci fournira au jeune arbre fruitier tous les éléments nutritifs nécessaires pendant plusieurs mois, ce qui lui permettra de produire de nombreuses fleurs et fruits sur le long terme.

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Tailler le pommier

Pour que votre pommier reste aussi sain et en forme que possible, il est indispensable de le tailler régulièrement. Pour savoir comment procéder, consultez notre guide-conseil « Tailler un pommier ».

En quelle saison les pommiers fleurissent-ils ?

En plus d'une récolte abondante, le pommier présente au printemps une autre particularité intéressante : les fleurs de pommier ! De fin avril à mi-mai, ses fleurs blanches à roses nous enchantent et régalent les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Pourquoi votre pommier ne fleurit-il pas ?

Si votre pommier fraîchement planté ne fleurit pas la première année, il n'y a généralement pas lieu de s'inquiéter : la plupart des pommiers ne fleurissent en effet généralement qu'au terme de plusieurs années. Il faut parfois attendre jusqu'à cinq ans avant d’obtenir la première floraison. Il se peut également que de très vieux arbres ne produisent plus de fleurs, car ils n’ont plus les ressources suffisantes. Pour que votre pommier puisse produire de belles fleurs, suivez simplement les conseils suivants :

- Si votre pommier a produit beaucoup de fleurs et de fruits l'année dernière, mais qu'il ne fleurit pratiquement pas cette année, cela pourrait être dû à ce que l’on appelle l'alternance naturelle. Pour certaines variétés de pommes, les années de floraison alternent avec des années moins prolifiques. L'éclaircissage au début de l'été, c'est-à-dire l'élimination des fleurs et des fruits excédentaires, permet de prévenir efficacement ce phénomène.

- Le risque de gelées tardives en mai peut souvent anéantir la récolte. Les dégâts causés par le gel sur le pommier se reconnaissent à la coloration brune des bourgeons ou des pétales. Pour prévenir les dégâts, plantez votre pommier dans un endroit aussi aéré que possible, où l'air peut bien circuler. Pendant la floraison du pommier, vous pouvez également le protéger des gelées nocturnes en le recouvrant d’un voile d’hivernage ou d’un vieux drap. Si les gelées tardives sont fréquentes dans votre région, il est conseillé de planter des variétés de pommes à floraison tardive.

- En principe, les pommiers ne fleurissent que sur un bois âgé de plusieurs années. En d’autres termes, une nouvelle pousse vigoureuse ne signifie pas nécessairement une bonne récolte, car ce ne sont pas les pousses annuelles qui portent les fruits. Veillez donc également à ne pas couper l’intégralité des branches âgées lors de la taille. Si l'arbre a été trop taillé au printemps ou à l'automne, il est possible que les boutons de fleurs aient également été supprimés. Il en résulte une forte croissance de jeunes pousses, mais au détriment de la formation des fleurs.

Récolter les pommes - voici comment déterminer si elles sont mûres

Lorsque les fruits tant attendus apparaissent sur le pommier en été ou en automne, la joie du jardinier est généralement à son apogée. Pour que la récolte soit réussie, vous pouvez utiliser ce que l'on appelle le test de l’inclinaison qui vous aidera à déterminer le bon moment pour récolter vos pommes. Si le fruit se détache facilement de la branche, c’est qu’il est prêt à être cueilli et peut être récolté. Cueillez les pommes une à une à la main et veillez à ne pas endommager les fruits en les déposant dans le panier car seules les pommes non endommagées et sans points de pression peuvent être conservées longtemps.

Conseil : stocker correctement les pommes

Les pommes dites de conservation sont récoltées avant d'avoir atteint leur pleine maturité. Pour conserver ces pommes, il est préférable de les entreposer dans une cave dont le taux d’humidité de l’air est suffisamment élevé, à l'abri du gel, mais pas trop chaude. Le garage ou l'abri de jardin peuvent également servir à stocker vos délicieuses pommes d'hiver. Si vous souhaitez également profiter plus longtemps de vos variétés de pommes qui ne se conservent pas, vous pouvez cuire les fruits et les utiliser par exemple pour faire de la compote de pommes. Conseil : ne stockez pas les pommes avec d'autres fruits car elles dégagent de l'éthylène, un gaz de maturation, qui fait rapidement pourrir les autres fruits.

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Pommier : parasites et maladies

Cet arbuste fruitier très apprécié n'est malheureusement pas épargné par les maladies et les parasites. Ainsi, certaines maladies du pommier peuvent faire des ravages sur votre arbre fruitier.

1. L’un des problèmes les plus courants est la tavelure du pommier (Venturia inaequalis). Cette maladie fongique se manifeste dès le printemps par des taches vert olive sur les feuilles de l'arbre, qui se dessèchent et meurent. Des taches brun-noir s'étendent également sur les fruits, provoquant de profondes fissures qui les font pourrir plus rapidement. Pour savoir comment lutter au mieux contre la tavelure du pommier, consultez le portrait de cette maladie « La tavelure ».

2. Le feu bactérien (Erwinia amylovora) est plutôt rare, mais d'autant plus dangereux. Cette maladie bactérienne s'attaque en particulier aux jeunes pousses, aux feuilles et aux fleurs, qui prennent une couleur noire et un aspect « brûlé ». Comme le feu bactérien peut se propager très rapidement à d'autres plantes, il convient de déclarer toute infestation aux autorités phytosanitaires compétentes, une fois que celle-ci a été établie avec certitude.

3. L’oïdium du pommier (Podosphaera leucotricha) apparaît sur les plantes du genre Malus. Les feuilles et les pousses atteintes se recouvrent d’un enduit blanc farineux et se dessèchent. L'agent pathogène passe l'hiver dans les bourgeons pour ensuite se propager aux nouvelles feuilles. Dès les premières apparitions de l'oïdium, éliminez donc les pousses atteintes afin de lutter contre l'agent pathogène et de prévenir sa propagation.

Comme mesure préventive, nous recommandons, comme nous l'avons déjà décrit dans le paragraphe sur les « types et variétés », de miser de manière ciblée sur des variétés de pommiers plus robustes, qui sont moins souvent touchées par les maladies courantes des pommiers. Vous pouvez également prévenir avec succès la tavelure du pommier, l'oïdium et autres maladies sur votre pommier en choisissant le bon emplacement et en effectuant un entretien approprié.

En plus des maladies, les pommiers sont également la cible de quelques ravageurs férus de pomme:

1. Une attaque de carpocapse, dont la larve se développe à l’intérieur de la pomme, est particulièrement dévastatrice. Pour savoir comment reconnaître une infestation par ce parasite et comment la combattre au mieux, consultez notre guide-conseil « carpocapse ».

2. Les pucerons, notamment le puceron cendré du pommier (Dysaphis plantaginea), sont également souvent un fléau pour les Malus. Une infestation de pucerons se reconnaît généralement aux excrétions collantes produites par ces petites bêtes, le miellat. Elles s’accompagnent souvent d’une fumagine. En cas d'attaque légère, il suffit d'éliminer les pousses atteintes. Pour vous débarrasser durablement des pucerons, vous pouvez également utiliser un produit phytopharmaceutique.

3. L’hyponomeute du pommier, ou « teigne du pommier » (Yponomeuta malinellus) présente également un danger pour le pommier. En effet, les chenilles de ce papillon peuvent parfois dévorer des arbres entiers et réduire considérablement les rendements en fruits. L'infestation se manifeste généralement à partir du mois de mai par des toiles blanches visibles sur les branches, à l’intérieur desquelles se trouvent les chenilles. Le moyen le plus simple de se débarrasser de ce parasite gênant est d'éliminer manuellement les toiles le plus tôt possible à l'aide d'un jet d'eau ou d'un balai. Pour éviter une nouvelle infestation l'année suivante, il est préférable de tailler votre pommier en hiver et de jeter la taille.

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